Nombreux sont ceux qui ont été déçus après avoir vu une adaptation au cinéma d’un roman qui les a marqués. Le dernier objet de cette déception, c’est le film de Tom Tykwer «Le parfum» inspiré du chef-d’œuvre de patrick Suskind paru en 1985. Un roman passionnant. Et nous ajouterons que nous avons lu avant «Le parfum» et après «Le parfum» !. Sublime!. Pour le résumer succinctement, nous dirons que le livre est basé sur un sens très particulier : le sens olfactif. Un sens tellement développé chez le personnage de «Grenouille» qu’il a fait de lui le génie du parfum. Celui qui a créé un parfum qui suscite l’amour! Le film avait un excellent casting et une interprétation remarquable de la part de tous les acteurs. Mais… la représentation du sens olfactif par le biais d’un écran et d’enceintes relève de l’impossible… Mais alors pourquoi le monde entier a adoré le livre alors que le papier ne transmet pas d’odeurs non plus ? C’est que le cinéma avec toute sa puissante machine hyper sophistiquée technologiquement ne réussit pas parfois à passer le frisson contenu dans une phrase. C’est la mystérieuse magie de la lecture. Que le grand Rabelais nous pardonne de transformer sa formule «Parce que rire est le propre de l’Homme !» en «Parce que lire est le propre de l’Homme !»